La culture Sámi

La culture Sámi est en pleine renaissance depuis plusieurs dizaines d’années.
Elle se remarque, entre autre, au travers des costumes, de l’art, de l’artisanat, de la nourriture.

Le renne est au coeur de la culture Sámi.

Contrairement aux idées occidentales bien trop répandues, le costume traditionnel n’est pas une toilette folklorique pour faire plaisir aux touristes.

Le costume est un symbole important de l’identité sami. Les couleurs dominantes sont le vert, le rouge, le bleu et le jaune. Les costumes sont différents selon les régions du Sápmi, et selon le sexe de la personne qui le porte. D’autres critères différentiels sont aussi représentés.
La fourrure et la peau des rennes sont utilisées pour la fabrication des costumes et des chaussures. De magnifiques châles aux couleurs chatoyantes couvrent les épaules des femmes.

De très beaux bijoux traditionnels ornent ces vêtements.

AUTRES LIENS INTÉRESSANTS

Le Centre Arctique de l’Université de Laponie est à la fois un centre de recherche, d’information et d’exposition scientifique. Le département de recherche interdisciplinaire se concentre sur les questions arctiques actuelles telles que le développement durable, les changements climatiques, la mondialisation ainsi que le droit des minorités et de l’environnement. Le département d’information et le centre d’expositions scientifiques contribuent à vulgariser la recherche arctique à travers différents médias et outils de communication. En outre, le centre scientifique maintient et développe une exposition permanente au sein du complexe Arktikum.
L’Arktikum est à la fois un musée, un centre des sciences et un palais des conférences et des congrès. Les expositions de l’Arktikum invitent les visiteurs à la découverte de la Laponie finlandaise et des contrées arctiques. Elles retracent l’histoire de la Laponie finlandaise, depuis la ville de Rovaniemi jusqu’en Haute-Laponie, et de la préhistoire aux années 1970. Les contrées arctiques sont présentées telles qu’elles sont à l’heure actuelle et comment elles seront à l’avenir à la lumière de la recherche sur l’Arctique. Les expositions tracent un profil d’ensemble de l’histoire et des expressions culturelles de la Laponie et informent amplement sur l’Arctique. Outre les expositions permanentes, l’Arktikum organise chaque année des expositions temporelles et des événements spécialisés.
Renseignements supplémentaires :
voir le site voir aussi le site www.arktikum.fi/en
L’exposition du Centre Arctique au sein d’Arktikum présente de manière interactive les régions de l’Arctique, les composantes du milieu naturel, les manifestations culturelles et l’adaptation aux conditions extrêmes ainsi que les résultats des recherches multidisciplinaires sur l’Arctique. Elle met en évidence les changements profonds à l’œuvre dans les régions du Grand Nord, dont le changement climatique et la condition des autochtones dans un monde en mutation. La salle des aurores boréales est l’un des clous de l’exposition permanente ; allongé sur le dos, le visiteur peut contempler une animation en trois dimensions d’aurores boréales projetée au plafond. L’exposition comprend aussi une chambre froide dans laquelle un environnement glacé est maintenu toute l’année.
Renseignements supplémentaires :

Nicolas Gunslay, ngunslay(@)ulapland.fi, www.arcticcentre.org
voir aussi le site www.arktikum.fi/en.

Les Editions Borealia :



Borealia est le spécialiste des pays du nord.
Ils proposent la littérature, la musique et les films des écrivains et des artistes des pays de la zone arctique ou des auteurs amoureux du grand nord. De temps en temps, un petit écart les conduit vers d’autres contrées, surtout si celles-ci sont en lien avec les « peuples premiers ».
Leurs ouvrages sont disponibles dans notre boutique de la Ferme aux Rennes !
http://www.borealia.eu

ALAN BORVO

Decouvrez son histoire et carnet de voyage ici ! http://samiland.free.fr/



A l’âge de sept ans, Alan Borvo est fasciné par une petite illustration, dans un dictionnaire, représentant des « Lapons » (on ne disait pas encore « les Samit ») devant leur hutte.
Cette découverte va donner un sens à toute sa vie. A vingt ans, en 1953, il part en Laponie en auto-stop, rencontre ses premiers Lapons nomades dans le Finnmark norvégien et y retourne l’année suivante, toujours en auto-stop, pour étudier les Skolt, des Lapons russes exilés au nord de la Finlande du fait des deux dernières guerres.

Ayant entrepris des études d’ethnologie, il trouve à s’engager comme berger de rennes pour un hivernage sous la tente d’une famille d’éleveurs (1955/1956).
Température minimale : – 42°C !
L’appareil photo rend l’âme, mais l’ethnologue en herbe tient bon.

Durant ses voyages, Alan Borvo a constitué une considérable collection d’objets usuels sámit (outils, accessoires, vêtements) qui a fait l’objet de plusieurs expositions consacrées à la culture sámi, en France et en Europe.

Seul lors de ses visites personnelles chez les « Fjellfinner », ou avec la collaboration d’instituteurs et d’institutrices Sámit, il a également constitué une collection de 120 dessins d’enfants de Polmak, Karasjok, Kautokeino et Karesuando.
Personne ne se serait hasardé à pronostiquer qu’il s’agissait de la dernière génération de nomades vivant et se déplaçant encore avec les pulkas et les lavvus montés et démontés à chaque étape.
Cette collection unique représente donc sans doute le témoignage le plus important et le plus précieux sur leur vie quotidienne, avec toute la sincérité et l’objectivité de l’enfance. Nul ne s’y est trompé, pas plus le public français, qui a pu les découvrir à Paris, que les Sámit eux-mêmes.
En effet, à l’initiative de Berit Åse Johansen et du Musée de Karasjok, les enfants Sámit des années 50, devenus quinquagénaires, ont redécouvert avec l’émerveillement et l’émotion que l’on imagine la propre vision qu’ils avaient eu de l’univers de leur enfance.

Ils ont également, à cette occasion, retrouvé cet étranger pas comme les autres qui avait visité leur école, s’était assis auprès d’eux, leur avait parlé, dans un « sámegiella » maladroit, mais qui avait su vaincre leur timidité. Pour lui ils avaient raconté leur vie quotidienne en images sincères et bouleversantes, mais aussi leurs légendes et leurs aspirations, sans se douter un instant qu’ils participaient à ce qui allait devenir un irremplaçable « trésor de mémoire collective ».

Aujourd’hui Alan a disparu.

Les innombrables témoignages que sa compagne Angélina a reçus, venant de toute la terre ancestrale des Sámit, disent bien que l’enfant qui rêvait devant l’image d’un vieux dictionnaire était bien devenu Sámi lui-même. Gageons qu’il a reçu l’accueil qu’il méritait de tous ceux qui l’ont précédé au « Saivoaimo » des anciens Sámit.

Des divers voyages d’Alan Borvo et de sa compagne Angélina Viniciguerra ont été rapportés plus de 200 objets usuels, outils, harnais, bijoux et costumes qui témoignent de l’ingéniosité de la culture sámi et de la richesse de son artisanat. Aujourd’hui, c’est au musée de « La Ferme aux Rennes » qu’est exposés une grande partie de la collection de ces deux passionnés.

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